La crise qui secoue la France, depuis plusieurs semaines, a connu un nouvel épisode inédit ce week-end. Cette troisième mobilisation des gilets jaunes avait valeur de test de leur détermination, alors que l’exécutif, de son côté, pouvait espérer un essoufflement. Or, ce ne fut guère le cas: plus de 130 000 personnes ont manifesté leur mécontentement, ce samedi, partout en France, selon les chiffres du ministre de l’Intérieur, soit guère moins que le week-end précédent (166 000).
Mais si ce 1er décembre a marqué les esprits, c’est surtout par les formes extrêmement virulentes prises par la mobilisation, en particulier à Paris. Les scènes de violence, d’affrontements et de pillages, diffusées en direct en France, mais aussi partout dans le monde, resteront sans doute longtemps gravées dans les esprits.
Réunion d’urgence
Emmanuel Macron ne s’y est pas trompé, qui a organisé, hier, une réunion en urgence à l’Elysée, à la...