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Le Liban redonne sa chance à Saad Hariri

Le chef sunnite, qui retrouve son siège de premier ministre, incarne la continuité d’un système décrié.

23 oct. 2020, 00:01
epa08764562 Prime Minister-designate Saad Hariri speaks to media after his meeting with President Michel Aoun and assigned to form a new government, at the presidential palace in Baabda, east of Beirut, Lebanon, October 22, 2020. Hariri is to form a new government to help the country overcome the worst crisis since the civil war in 1975-1990. Aoun held parliamentary consultation on 22 October during which most parliamentarians backed Hariri for the Prime Minister position.  EPA/WAEL HAMZEH ArcInfo

La photo est sur tous les écrans. Michel Aoun, Nabih Berri, Saad Hariri, assis côte à côte: les immuables «trois présidents» du Liban. Ils étaient aux commandes du pays, il y a un an, lorsque a éclaté un immense mouvement de colère populaire, contre l’incurie des autorités, qui a provoqué un effondrement économique, financier et social sans précédent. Un an plus tard, ils se partagent de nouveau la présidence de la République, du Parlement et du Conseil, comme si la démission de Saad Hariri, le 29 octobre 2019, n’était qu’une méprise.

A la Chambre, 65 députés sur 118 (il y en a 128, mais huit ont démissionné et deux se sont absentés) l’ont reconduit dans ses fonctions de premier ministre, lors des consultations parlementaires qui continuent de servir de cadre formel à la légitimité institutionnelle de la «république zombie» libanaise (le qualificatif est employé par le politologue Emile Hokayem)....

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