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Le gouvernement dénonce une dérive

Le ton s’est durci envers les «gilets jaunes», entrés dans leur quatrième jour de mobilisation contre le prix des carburants.

21 nov. 2018, 00:01
epa07173515 Protesters wearing yellow high-visibiity vests (mandatory in all vehicles in France) which has become a symbol of French driver's and citizens' protest against higher fuel prices, try to block cars and cause traffic disruptions on Place de la Concorde, as part of a nationwide protest, in Paris, France, 17 November 2018. The so-called 'gilets jaunes' (yellow vests) protest movement, which has reportedly no political affiliation, is protesting over fuel prices. Sign reads 'the state bankrupts the people'.  EPA/IAN LANGSDON FRANCE FUEL TAXES PROTEST

Le gouvernement français a tenté, hier, de mettre fin au mouvement des «gilets jaunes». Il a déploré sa «radicalisation» au quatrième jour d’actions ciblant notamment autoroutes et dépôts pétroliers.

Les forces de l’ordre se sont employées, hier, à libérer l’accès à des dépôts et péages dans plusieurs régions, dans un climat parfois tendu. Une vingtaine de sites «stratégiques» ont ainsi été débloqués dans la journée, a indiqué le ministère de l’Intérieur.

«C’est dans le dialogue qu’on peut en sortir, dans l’explication, dans la capacité à trouver à la fois le bon rythme et les solutions de terrain», a déclaré, hier, le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, dans sa première réaction depuis le début de ce mouvement protéiforme samedi.

Plus tôt dans la journée, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a dénoncé la «dérive totale» des manifestations, pointant une «radicalisation» et «un très, très grand nombre de blessés». Depuis le début...

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