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Le flux sud-nord des professionnels de la santé ne se tarit pas

Les efforts des pays de l’OCDE contrecarrés par la globalisation des soins.

14 déc. 2015, 21:09 / Màj. le 15 déc. 2015 à 00:01
Der Schweizer Anaesthesiearzt Beat Wirthmueller, Mitte, beschaeftigt sich mit Patienten im nigelnagelneuen Intensivbehandlungs Notfall- und Operationszentrum (INO) des Inselspitals, anlaesslich einer Fuehrung im Anschluss an die Konferenz der Kantonsregierungen zur Personenfreizuegigkeit, am Freitag, 9. Januar 2009 in Bern. Eine wegweisende Abstimmung ueber die Ausdehnung der Personenfreizuegikeit auf die beiden neuen EU-Mitglieder Rumaenien und Bulgarien im speziellen und den freien Personenverkehr innerhalb Europas im allgemeinen findet am kommenden 8. Februar statt. (KEYSTONE/ Lukas Lehmann)

Infirmiers et médecins continuent à affluer dans les pays riches en provenance d’Etats du Sud. En particulier de pays dans lesquels sévit déjà une pénurie de personnel médical plus ou moins grave. Le Nord entretient-il aussi une fuite des cerveaux dans le domaine de la santé?

La chercheuse Clémence Merçay, collaboratrice scientifique à l’Observatoire suisse de la santé (Obsan), a étudié les derniers développements du phénomène en tant que consultante auprès de l’OCDE. Elle est récemment venue présenter le résultat de ce travail à l’Université de Neuchâtel, à l’invitation du géographe et spécialiste des migrations Etienne Piguet.

Clémence Merçay établit un bilan sur la base d’études menées par l’OMS et l’OCDE pour la situation au tournant du millénaire, et sur l’actualisation de ceux-ci qu’elle a réalisé pour la période 2000-2010.

D’un côté, les pays riches continuent à recruter massivement à l’étranger, même si on constate un certain ralentissement. De l’autre,...

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