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Le député UMP Goujon dénonce la "bunkerisation" de Copé et confirme une éventuelle scission

Le député Philippe Goujon a dénoncé lundi soir la confirmation de Jean François Copé à la tête de l'UMP par la commission des recours du parti, confirmant que la création d'un groupe "autonome" était bien envisagée par le camp Fillon.

26 nov. 2012, 19:48
L'élection du président de L'UMP n'en finit pas de faire parler d'elle.

Le député filloniste Philippe Goujon a dénoncé lundi soir la "bunkerisation" de Jean-François Copé, déclaré vainqueur de l'élection à la présidence de l'UMP par la commission des recours du parti, confirmant que la création d'un groupe "autonome" était bien envisagée par le camp Fillon.

"En raison de la bunkerisation de Jean-François Copé, qui annonce pour la troisième fois des résultats différents et proclamés par lui-même, une expression de François Fillon (...) est nécessaire aujourd'hui à l'Assemblée et la création d'un groupe est une hypothèse", a-t-il déclaré devant la presse au Palais-Bourbon.
 
"Toutes les options sont aujourd'hui ouvertes en fonction de la fermeture par Jean-François Copé de toutes les portes de négociations et de discussions", a ajouté le député-maire du XVe arrondissement de Paris, indiquant que ces "options" seraient débattues mardi matin par l'ancien Premier ministre et ses soutiens.
 
"Il y aura effectivement des initiatives qui seront prises pour permettre que la parole de François Fillon continue à être portée", a encore précisé le président de la Fédération UMP de Paris, reconnaissant toutefois qu'"il n'y pas aujourd'hui de propositions concrètes".
 
Outre la création d'un nouveau groupe, le recours à la justice pour trancher ce contentieux électoral fait aussi partie des "options" évoquées par le député de Paris.
 
"Ca peut être l'un ou l'autre, l'un puis l'autre, tout est possible", a-t-il dit, notant que "ce sera l'objet d'une décision collective qui n'a pas été décidée encore ce soir".
 
"Ce que je peux constater, c'est que le recours adressé par François Fillon dans les règles et dans les délais statutaires à la commission des recours n'a pas été pris en compte (...), seul le recours adressé par Jean-François Copé a été examiné", a-t-il déploré.
 
"Parmi les éléments du recours de François Fillon figuraient effectivement 30.000 voix contestables, notamment sur la base de procurations".
 
"Si cette vérité électorale ne peut surgir des instances interne de l'UMP, eh bien il y a une instance suprême dans notre pays qui s'appelle la justice", a-t-il conclu.
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