C’est un texte qui était attendu de longue date par les associations de défense des droits de l’enfant. La loi interdisant les «violences éducatives ordinaires» a finalement été votée par le Parlement français, après un ultime passage au Sénat. Adopté à l’unanimité, le texte inscrit dans le Code civil que «l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques».
C’est le résultat d’un long combat, qui fait de la France le 56e Etat à prohiber ce type de violences. En 2016, déjà, l’interdiction de la fessée faisait partie d’une loi déposée par le pouvoir socialiste, mais elle avait été retoquée par le Conseil constitutionnel, considérant que cette disposition n’avait pas à être intégrée dans une loi «Egalité et citoyenneté», avec laquelle elle n’avait pas de lien évident.
Violences, la norme
Quarante ans après la Suède, le recours à la correction devient donc obsolète en France. Si le combat a été...