Donald Trump avait prévenu. Tout, dans son face-à-face avec le dictateur nord-coréen Kim Jong-un, serait question «d’attitude». Rien ne devait être laissé au hasard, aucun incident ne devait venir contrarier sa posture de «dur à cuire», de président rebelle qui ne s’agenouille devant personne et ne cède pas un pouce de terrain, au nom des intérêts supérieurs de l’Amérique. «America first»: alliés et adversaires de Washington étaient prévenus. Si les premiers ne comprenaient pas, ils subiraient les foudres du locataire de la Maison-Blanche à l’égal des seconds. Aux uns et aux autres de se prépa...
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Le cavalier seul de Trump face à ses alliés
Le chef de l’Etat américain aurait fait volte-face au G7 pour ne pas apparaître faible avant sa rencontre avec Kim.
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