Le Conseil général du Tarn (sud-ouest de la France) a revu à la baisse, hier, le projet de barrage de Sivens, contesté par des défenseurs de l'environnement. Il a aussi exigé l'expulsion "sans délai" des opposants qui occupaient le site depuis plusieurs mois. Prenant les devants, une partie de la quarantaine des militants qui qualifiaient le site de "Zone à défendre" (ZAD) l'ont quitté hier matin et d'autres repliaient leurs tentes. A la mi-journée, les gendarmes y ont pénétré pour procéder à son évacuation. Après avoir cerné la trentaine d'occupants qui refusaient encore de partir, les gendarmes ont interpellé douze personnes. Plus de quatre mois après la mort d'un étudiant tué par une grenade offensive de la police lors d'affrontements entre manifestants et forces de l'ordre, le 26 octobre, la tension était à nouveau montée ces derniers jours sur le site, cerné par des agriculteurs partisans du barrage. ATS...