Le compte à rebours a commencé. Le Parlement grec a jusqu’à jeudi pour adopter une série de mesures de rigueur en vue d’obtenir le déblocage d’une sous-tranche de 2,8 milliards d’euros. Treize projets de loi, exigés par les créanciers du pays, ont été déposés vendredi et comprennent notamment le choix du conseil de surveillance du nouveau fonds de privatisation, la réorganisation du marché de l’électricité et la gestion des prêts bancaires non performants.
Le gouvernement estime ainsi pouvoir présenter un bilan concluant lors de l’Euro Working Group, le groupe de travail de l’Eurogroupe, le 29 septembre prochain. Grèves et manifestations contre ces mesures drastiques sont attendues aujourd’hui et demain. Pourtant, l’un des projets de loi rime fortement avec développement pour la Grèce. Il s’agit de la privatisation de l’ancien aéroport d’Athènes, situé dans la banlieue d’Elliniko, d’où son nom: «Hellinikon project».
L’Etat percevra 30% des recettes nettes
Son concept est...