Mettre l’Iran à genoux, tout en se retirant militairement de son arrière-cour syrienne, et en jurant de continuer la lutte contre les djihadistes de l’Etat islamique (EI). Depuis le début de sa tournée marathon au Moyen-Orient, le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, cherche à rassurer les alliés de Washington, désarçonnés par l’annonce surprise de Donald Trump d’un prochain retrait des 2000 soldats américains de Syrie.
C’est au Caire que Pompeo a tenté, jeudi, de redonner une cohérence à la stratégie américaine. Il y a dix ans, Barack Obama avait, lui aussi, choisi l’illustre ca...