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L’Américain se veut rassurant

Du Caire à Riyad, le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, dénonce «l’ennemi iranien» et cherche à tranquilliser ses alliés arabes.

12 janv. 2019, 00:01
Secretary of State Mike Pompeo and Norwegian Foreign Minister Ine Marie Eriksen Soreide arrive for a photo opportunity at the State Department in Washington, Wednesday, Dec. 19, 2018. (AP Photo/Carolyn Kaster) US NORWAY

Mettre l’Iran à genoux, tout en se retirant militairement de son arrière-cour syrienne, et en jurant de continuer la lutte contre les djihadistes de l’Etat islamique (EI). Depuis le début de sa tournée marathon au Moyen-Orient, le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, cherche à rassurer les alliés de Washington, désarçonnés par l’annonce surprise de Donald Trump d’un prochain retrait des 2000 soldats américains de Syrie.

C’est au Caire que Pompeo a tenté, jeudi, de redonner une cohérence à la stratégie américaine. Il y a dix ans, Barack Obama avait, lui aussi, choisi l’illustre capitale égyptienne pour annoncer «un nouveau départ» avec le monde musulman, dans un discours marqué par ses références à l’islam. Rien de tel avec Pompeo. En résonance avec le slogan de Donald Trump (America First), l’ancien patron de la CIA s’est adressé aux Egyptiens, depuis l’Université américaine du Caire, multipliant, de son côté, les références chrétiennes....

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