Le 31 janvier 2015, près de 200 officiels s’étaient réunis pour célébrer l’inauguration du nouveau laboratoire de l’Institut de virologie de Wuhan, le premier du pays à bénéficier d’un niveau de biosécurité P4, réservé aux infrastructures qui étudient les virus les plus dangereux. Cinq ans plus tard, l’institution se trouve au cœur d’une tempête médiatique et diplomatique, accusée, notamment, d’avoir provoqué l’épidémie de Covid-19, qui a fait près de 250 000 morts à travers le monde.
Parmi les invités figurait le Français Alain Mérieux, l’un des propriétaires du P...