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La ville de Rotterdam veut imposer la contraception aux parents incapables d'élever un enfant

Les autorités de la ville de Rotterdam, aux Pays-Bas, souhaitent mieux protéger les enfants. Leur idée? Imposer la contraception à tous les femmes potentiellement incompétentes. La mesure concernerait les prostituées, toxicomanes ou autres sans-abris.

04 oct. 2016, 14:19
/ Màj. le 04 oct. 2016 à 15:05
Un juge pourrait imposer un stérilet ou un implant.

La proposition de loi fait jaser aux Pays-Bas. La ville de Rotterdam veut s'engager davantage dans le domaine de la protection des mineurs. Si l'intention paraît louable, la solution proposée ne manque pas de faire polémique. L'idée est simple: empêcher tous les parents incapables d'élever un enfant de procréer. Comment? En imposant la contraception.

Cette mesure concernerait des personnes en marge de la société, telles que les prostituées, les toxicomanes, les sans-abris ou encore les personnes sujettes à des troubles psychiatriques. Ce qui représente environ dix à vingt femmes par an.  Cité par Le Soir, Hugo de Jonge, conseiller municipal en charge de la jeunesse et de l’éducation, justifie cette proposition de la manière suivante: "Grandir sainement et en sécurité est également un droit que les enfants doivent recevoir. Et nous choisissons pour les droits de l’enfant. Certains enfants ont alors le droit de ne pas naître".


 
Concrètement, les femmes concernées se verraient imposer un stérilet ou un implant dans le bras après avoir été examinées par un juge. Ce type de moyen permet d'empêcher toute grossesse pendant 3 ans.
 
C'est le constat alarmiste dressé par plusieurs employés de la ville qui a lancé le débat. Certains d'entre eux disent être confrontés à des négligences graves et des maltraitances aux conséquences parfois mortelles pour les enfants, ainsi que le rapporte France 3. Des situations qui ont amené certains élus à changer radicalement de position, à l'instar de cette conseillère municipale: "J'ai toujours été contre la contraception obligatoire jusqu'à ce que je commence à travailler dans la protection des enfants."
 
Mais, l'idée est loin de faire l'unanimité, comme le relève L'Obs au sein de la classe politique locale. "C'est une pente glissante sur laquelle nous ne devrions pas nous engager", a clamé le conseiller Maarten van de Donk. "C'est effrayant de penser qu'une loi pourrait décider des grossesses", a réagi un autre.
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