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La Turquie et l’Union européenne s’écharpent à distance

Jean-Claude Juncker et Donald Tusk montent au créneau afin de défendre les Pays-Bas et l’Allemagne.

15 mars 2017, 23:44
/ Màj. le 16 mars 2017 à 00:01
A group of Turks protest outside the Dutch consulate in Istanbul, Sunday, March 12, 2017. Turkish President Recep Tayyip Erdogan says he appropriately accused the Dutch government of "Nazism and fascism," saying only those types of regimes would bar foreign ministers from traveling within their countries. Erdogan also said during a live televised address on Sunday that the Netherlands would "pay the price" for sacrificing its ties with a NATO ally to upcoming elections there.(AP Photo/ Emrah Gurel) Turkey Netherlands

Le ton monte de plus en plus entre la Turquie et l’UE. Hier, les présidents de la Commission et du Conseil européens, Jean-Claude Juncker et Donald Tusk, sont de conserve montés en ligne afin de défendre les Pays-Bas et l’Allemagne, taxés de nazisme par Ankara.

«J’ai été scandalisé par ce qui a été dit par la Turquie sur les Pays-Bas, l’Allemagne et d’autres. Je n’accepterai jamais cette comparaison entre les nazis et les gouvernements actuels de l’UE», a tonné Jean-Claude Juncker devant le Parlement européen, suite aux accusations que le régime de Recep Tayyip Erdogan a portées contre La Haye et Berlin. Une crise diplomatique a éclaté après que le gouvernement batave a refusé l’accès du territoire néerlandais à certains ministres turcs. Ils souhaitaient y faire campagne en vue du référendum, destiné à renforcer les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan, qui aura lieu en Turquie le 16 avril....

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