Un pas en avant, deux pas en arrière? Le préaccord que la Turquie et l’Union européenne ont trouvé, lundi, en vue de juguler les flux de migrants, surtout syriens, qui traversent la mer Egée et d’éviter un désastre humanitaire en Grèce, fait de plus en plus grincer les dents, au sein de l’union.
Les ministres de l’Intérieur des Vingt-Huit se sont réunis, hier, à Bruxelles, avec leurs homologues des pays associés à l’espace Schengen (dont la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga), afin de faire le point de la situation, une semaine avant un sommet européen qui sera décisif. C’est à ce moment-là que les leaders de l’UE décideront d’approuver, ou non, le deal avec Ankara, que de nombreux eurodéputés ont jugé déshonorant, mardi. Hier, le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme a même jugé «illégales» certaines mesures qu’il prévoit.
Elles concernent la réadmission, par la Turquie, de tous les...