Acculée politiquement, Angela Merkel vient de chambouler l'échiquier allemand pour tenter de reprendre la main. Réveillée par le choc de Fukushima, la chancelière revient sur un terrain politique qui lui a réussi dans le passé en décidant un abandon de l'énergie nucléaire d'ici à 2022.
Merkel se moque bien de passer pour une militante de la cause antinucléaire à Paris ou Washington. Il s'agit pour elle de couper l'herbe sous le pied d'écologistes qui la talonnent dangereusement, de s'ouvrir de nouvelles perspectives de coalition pour les législatives de 2013 et d'inverser la tendance après sa ...