Dimitri Medvedev fera-t-il aussi bien que les 71% de Vladimir Poutine en 2004? Avec la participation, c'est à peu près le seul suspense de l'élection présidentielle russe d'hier qui s'annonce comme la validation du choix du très populaire chef du Kremlin sortant, les trois autres candidats n'ayant guère pu faire campagne.
Plus de 109 millions d'électeurs, sur quelque 142,5 millions d'habitants, étaient appelés aux urnes dans les 96 000 bureaux de vote. Le territoire couvrant onze fuseaux horaires, le scrutin a commencé dès samedi soir dans l'Extrême-Orient russe et s'achevait hier en début de soirée dans l'Ouest.
Les jeux semblent déjà faits. Adoubé par Vladimir Poutine, Dimitri Medvedev devrait troquer son poste de vice-premier ministre pour celui de président, le troisième du pays depuis l'effondrement de l'Union soviétique, et prendre son prédécesseur comme premier ministre.
Pour gagner la confiance des électeurs pendant une campagne minimaliste, Vladimir Poutine a vanté le...