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La Russie s'est préparée sans bruit devant les portes de l'UEFA à Nyon

Discrète, la "Sbornaja" n'est pas citée parmi les prétendantes au titre de cet Euro. Mais la formation emmenée par Arshavin, demi-finaliste il y a quatre ans, est ambitieuse.

06 juin 2012, 06:41
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La Russie est là, sans faire de bruit. Après une campagne de qualifications plutôt réussie (neuf victoires, deux nuls, une défaite), la formation coachée par l'Hollandais Dick Advocaat retrouve la Grèce, la Pologne et la République tchèque pour cet Euro. Si ce groupe penche à l'Est, les Russes ne devraient pas perdre le Nord. Ils ont largement les moyens de prendre le quart. Car sur le papier, la Russie fait figure de favorite.

Mais si les Tchèques constituent une énigme, les Russes, eux, ont pris l'habitude de briller par leur inconstance lors de la dernière décennie. Certes capable du meilleur par l'entremise de joueurs comme le petit tsar Andrei Arshavin, la "Sbornaja" n'est jamais à l'abri d'une contre-performance. La sélection à l'aigle bicéphale joue d'ailleurs très souvent aux montagnes russes. " L'équipe connaît des hauts et des bas, mais possède un énorme potentiel ", avait confié le sélectionneur hollandais Guus Hiddink, aux moments de faire ses adieux à la sélection russe en 2010.

 

Préparation à Nyon

 

Demi-finaliste de l'Euro en Suisse et en Autriche, il y a quatre ans, la Russie n'est guère citée parmi les prétendantes au titre cette année. Mais elle est susceptible de créer la surprise en Ukraine et en Pologne. Formation expérimentée, un peu vieillissante, la "Sbornaja" n'en de meure pas moins ambitieuse.

Pour préparer cette phase finale de l'Euro, l'armada russe a pris ses quartiers durant quelques jours au bord du Léman, à Nyon. Arrivée le lundi de Pentecôte, la "Sbornaja" est restée dans la cité du bon accueil durant cinq jours. Au programme, entraînements et match amical contre la Lituanie. Le tout en catimini, relève le journal La Côte dans son édition du jour

Comme chaque jour lors de ce camp de préparation, le dernier - jeudi passé - n'a pas dérogé à la règle. Au bord du terrain principal de Colovray? Personne, si ce n'étaient une dizaine de médias russes.  Et  une poignée de journalistes russes habitués à suivre leur formation au quotidien, pratiquement 24h sur 24.  Pour le reste, c'était le calme plat.

Méticuleuse, très concentrée, la "Sbornaja" a travaillé sérieusement. En toute intimité. Les Russes en ont profité pour exercer leur jeu au sol, fait de contrôle du ballon et de rythme, rapide et vif. Un style de jeu aux antipodes de l'attitude froide que dégagent les joueurs du sélectionneur hollandais Dick Advocaat (ce dernier quittera son poste à l'issue de l'Euro).

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