Après trois jours d'émeutes et de violences meurtrières, le gouvernement intérimaire a présenté sa démission au Conseil suprême des forces armées (Scaf), a annoncé hier soir la télévision publique égyptienne. C'est le premier signe des tensions que la nouvelle vague de révolte est en train de susciter au sommet de l'Etat égyptien, à quelques jours des élections prévues le 28 novembre.
Sur la place, on voit des islamistes comme des laïques, des musulmans comme des chrétiens, des libéraux comme des gauchistes, des étudiants de l'université américaine comme des chebabs des quartiers populaires. T...