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La présidente Dilma Rousseff poussée vers la sortie

Elle est lâchée par le parti centriste du vice-président, Michel Temer.

29 mars 2016, 23:39
/ Màj. le 30 mars 2016 à 00:01
Brazil's President Dilma Rousseff attends a meeting with Brazilian Ambassador Roberto Azevedo, director general of the World Trade Organization, at the Planalto Presidential Palace, in Brasilia, Tuesday, March 29, 2016. Former Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva said Monday that he believes Rousseff, his embattled successor and protege, can survive mounting pressure in Congress for her impeachment. Rousseff recently appointed Silva as her chief of staff in a much-discussed move that still must be confirmed by Brazil's top court. (AP Photo/Eraldo Peres) Brazil Political Crisis

Cela n’a jamais été la passion, loin de là. Mais le mariage de raison, contracté en 2003, a longtemps duré, avec des hauts, des bas, des compromis des deux côtés, des promesses de s’aimer encore. Hier pourtant, le Parti du mouvement démocratique brésilien, le PMDB, a claqué la porte du gouvernement de Dilma Rousseff, prononçant un divorce qui pourrait accélérer la chute de la présidente.

Avocat sans charisme

Car au Brésil, il semble qu’on ne gouverne pas sans le PMDB. Le parti, qui n’a pas d’épine dorsale idéologique cohérente, est d’ailleurs de tous les gouvernements depuis trente ans. La formation politique s’adapte, et monnaye son appui, en exigeant des postes de responsabilités, notamment ceux qui s’accompagnent de gros budgets. Au niveau fédéral, les portefeuilles de prédilection sont ainsi les Transports, l’Énergie ou encore la Santé. Sans compter, bien sûr, celui de vice-président.

Car le PMDB a gagné tant d’importance après...

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