Le pays est atterré: à l'entrée d'une école de Brindisi (Pouilles), une bombe a tué samedi matin une adolescente et en a blessé six autres. A trois jours des commémorations qui marqueront, demain, avec solennité le vingtième anniversaire des deux attentats ayant coûté la vie en 1992 aux juges antimafia Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, le spectre d'un retour de la terreur mafieuse ou des "années de plomb" qui ont ensanglanté l'Italie du temps des Brigades rouges a glacé le pays d'effroi.
Hier, toutefois, l'enquête s'orientait vers une autre piste, celle d'un homme ayant agi seul, dont la police aurait établi le portrait-robot. Samedi matin à 7h45, des jeunes filles descendant d'un car de ramassage scolaire ont été frappées de plein fouet par l'explosion d'un engin déposé devant leur école, l'Institut professionnel pour les services sociaux et la mode, non loin du tribunal. Très vite, Melissa Bossi, une adolescente de...