La menace djihadiste, la crise en Ukraine ou la situation en Afrique du Nord et au Moyen-Orient ne laissent pas de répit au Service de renseignement de la Confédération (SRC). Selon son chef Markus Seiler, la menace reste élevée en Suisse. Les indications selon lesquelles la Suisse pourrait aussi être dans le viseur de terroristes, se font toujours plus nombreuses, a relevé Markus Seiler hier à Berne. Enfin, autre sujet toujours d'actualité pour le SRC, le service de renseignement prohibé. Les conclusions de l'affaire Snowden sont toujours à l'ordre du jour même si, jusqu'à présent, aucune activité dirigée concrètement contre la Suisse n'a pu être prouvée, a relevé le SRC. A l'avenir aussi, l'espionnage contre des intérêts économiques, politiques et militaires continuera à être pratiqué en Suisse. Le SRC l'explique par les normes technologiques de l'industrie et par le rôle de la recherche et de la place financière. ATS
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