La justice française a décidé de rouvrir, 24 ans après les faits, l’enquête sur l’assassinat du petit Grégory, l’une des plus grandes énigmes criminelles de ces dernières décennies dans ce pays. Elle va chercher des traces d’ADN.
Les parents du garçonnet, Christine et Jean-Marie Villemin, avaient saisi la cour d’appel de Dijon. Ils souhaitent que les enquêteurs analysent notamment la cordelette qui avait servi à ligoter leur fils retrouvé mort à 4 ans dans une rivière de l’est de la France en 1984.
La cour a décidé mercredi la réouverture de l’instruction, a indiqué l’avocate des parents de l’enfant. Elle va «ordonner un supplément d’information pour procéder à l’expertise des scellés en vue de rechercher et de trouver des traces d’ADN, voire de micro ADN», a-t-elle ajouté.
Corbeau
Le parquet avait requis la réouverture de l’enquête «compte tenu des progrès de la science».
La justice n’a jamais pu identifier d’assassin,...