Votre publicité ici avec IMPACT_medias

La France en «urgence» attentat après une attaque mortelle à Nice

Après l’attaque au couteau dans la basilique de Nice ce jeudi matin, la France a relevé sa surveillance au niveau maximum.

29 oct. 2020, 14:49
/ Màj. le 29 oct. 2020 à 18:25
Les faits se sont déroulés vers 09 heures sur une des artères les plus fréquentées de Nice.

Trois personnes ont été poignardées à mort jeudi dans une église à Nice, dans le sud-est de la France, lors d’une «attaque terroriste islamiste», selon le président Emmanuel Macron. Il a promis que le pays «ne céderait rien» sur ses valeurs.

«C’est la France qui est attaquée. Au même moment nous avions un site consulaire qui était attaqué en Arabie saoudite», a lancé le chef de l’Etat. Il s’est rendu à Nice quelques heures après l’attentat perpétré dans la basilique Notre-Dame, au cœur de cette ville de la Côte d'Azur (Riviera française).

A lire aussi : Attaque au couteau dans une église à Nice: le bilan s’alourdit à trois morts et plusieurs blessés

Jeudi matin, une femme et un homme y ont été tués à coup de couteau par un homme qui a crié «Allah Akbar» («Dieu est le plus grand», en arabe). Une autre femme, grièvement blessée, est décédée dans un bar proche, où elle s’était réfugiée.

Les victimes sont semble-t-il deux paroissiennes et le sacristain de l’église, un laïc d’environ 45 ans. Au moins l’une d’entre elles a été égorgée, selon Mgr Moulins-Beaufort, le président de la Conférence des évêques de France.

«Nous ne céderons rien»

L’agresseur, blessé par balle lors de l’intervention de la police et transporté à l’hôpital, est un migrant Tunisien de 21 ans récemment arrivé de Lampedusa, en Italie, selon des sources proches du dossier. Cette attaque survient deux semaines après la décapitation d’un professeur en région parisienne par un islamiste russe tchétchène, qui avait bouleversé le pays.

L’attentat, dont le parquet national antiterroriste s’est saisi, a poussé la France à remonter au niveau maximum son plan de sécurité Vigipirate. Le président Macron a précisé que le nombre de soldats patrouillant dans les rues passerait de 3000 à 5000.

«Nous ne céderons rien» sur les valeurs qui font la France, en particulier «la liberté de croire et ne pas croire», a martelé Emmanuel Macron. Il a apporté tout «le soutien de la Nation aux catholiques», visés une nouvelle fois, après l’assassinat en 2016 du prêtre Jacques Hamel dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray (ouest). A quelques jours de la Toussaint, fête catholique, cimetières et lieux de culte vont être particulièrement protégés.

«Barbarie islamo-fasciste»

Le Premier ministre Jean Castex avait plus tôt dénoncé un acte «ignoble», tandis que le maire de Nice Christian Estrosi soulignait: «Après l’assassinat dans une école, c’est dans une église que la barbarie islamo-fasciste a choisi de frapper, c’est tout un symbole».

L’enseignant assassiné la semaine dernière, Samuel Paty, avait été pris pour cible parce qu’il avait montré en classe des caricatures du prophète Mahomet dans un cours sur la liberté d’expression. Son assaillant avait été abattu par la police.

Des appels au boycott et des manifestations anti-françaises se sont multipliés depuis que le président Emmanuel Macron a affirmé, lors d’un hommage la semaine passée à ce professeur, ne pas vouloir renoncer au droit de publier des caricatures.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias