Le Venezuela avait pratiquement achevé hier le déploiement de dix bataillons à la frontière avec la Colombie, signe d'une nouvelle crispation dans la crise qui secoue la région andine. Le président équatorien Rafael Correa a lui obtenu à Brasilia l'appui de son homologue Lula.
La mobilisation vénézuélienne, ordonnée dimanche par le président Hugo Chavez, «n'est pas dirigée contre le peuple de Colombie, mais contre les visées expansionnistes de l'empire» américain, a dit le ministre vénézuélien de la Défense, Gustavo Rangel Briceno, entouré de son état-major. Il a dit que des chars et des forces aéronavales étaient déplacés.
Le président Chavez a ordonné l'envoi de dix bataillons vers la frontière en raison de la crise déclenchée par le raid colombien contre la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) en territoire équatorien.
M. Correa poursuivait lui hier au Brésil sa tournée régionale pour mobiliser ses homologues en sa faveur, avant...