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La contestation s’amplifie sous les balles

Troisième jour de contestation, malgré les tirs des forces de l’ordre.

04 oct. 2019, 00:01
Anti-government protesters burn an armored vehicle belonging to the Federal Police Rapid Response Forces during a protest in Baghdad, Iraq, Thursday, Oct. 3, 2019. Iraqi security forces fired live bullets into the air and used tear gas against a few hundred protesters in central Baghdad on Thursday, hours after a curfew was announced in the Iraqi capital on the heels of two days of deadly violence that gripped the country amid anti-government protests that killed over 19 people in two days. (AP Photo/Hadi Mizban) Iraq Protests

L’Irak a vécu, hier, sa journée la plus sanglante depuis le début, mardi, de manifestations au cours desquelles 28 personnes ont été tuées dans des affrontements entre protestataires et forces de sécurité.

Parti de Bagdad, le mouvement réclamant des emplois pour la jeunesse et le départ des dirigeants «corrompus» a gagné la quasi-totalité du sud du pays et franchi un nouveau palier dans la capitale. Hier, les blindés des forces spéciales sont entrés en action pour repousser la foule, les forces de l’ordre tirant sur le sol des balles qui ricochaient sur les manifestants, aussitôt transportés à bord de touk-touk par des camarades, a constaté un photographe de l’AFP.

Fait inédit en Irak, le mouvement est né sur les réseaux sociaux d’appels qu’aucun parti politique ou leader religieux n’a revendiqués. Endeuillée par 28 morts – 26 manifestants et deux policiers –, la contestation a tourné, hier, à la bataille rangée,...

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