Face à la menace croissante d’un terrorisme qui se répand en Libye, la communauté internationale a apporté hier un soutien «unanime» à la formation d’un gouvernement d’union nationale et de réconciliation réunissant les principales composantes politiques du pays.
Le communiqué clôturant une conférence internationale sur la Libye qui s’est tenue hier à Rome balise la voie difficile d’un retour de la sécurité et de la souveraineté dans ce pays. Il appelle tous les Libyens à «soutenir l’accord politique d’union nationale» qui devrait être signé le 16 décembre à Skhirat au Maroc, par les représentants des deux parlements libyens, le Congrès national de Tripoli et la Chambre des représentants de Tobrouk.
Négociations et reconnaissance
Affirmant qu’une «majorité de Libyens» étaient déterminés à signer un accord «négocié par les Libyens eux-mêmes», le secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui coprésidait la conférence avec le ministre italien des Affaires étrangères Paolo Gentiloni a...