L'annus horribilis de la famille royale espagnole n'en finit pas. Un an après l'accident de chasse qui a mis le roi Juan Carlos sous le feu des critiques, la couronne ne parvient pas à surmonter la succession de crises qui l'affectent. Pis, la succession du souverain et la possibilité de son abdication - sujets tabous il y a un an encore - font aujourd'hui l'objet de débats publics.
L'opacité des comptes du Palais, de l'agenda du roi et de ses relations personnelles relevait encore de l'exception nationale l'an dernier. La transparence, désormais, est une exigence unanime que la maison d'Espagne tente de reprendre à son compte. Car entre-temps, les trop bonnes affaires du gendre du roi, les amitiés privées du souverain et une polémique sur son patrimoine ont provoqué un effondrement de sa popularité.
Il y a un an, les Espagnols, stupéfaits, découvraient à la télévision l'image d'un roi penaud....