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L'ex-leader de R.E.M. hurle sa rage via twitter contre Donald Trump

Michael Stipe n'a pas supporté que le candidat républicain aux primaires de la présidentielle de 2016 Donald Trump utilise la musique de R.E.M. pour le rassemblement du Tea Party ce mercredi devant le Capitole à Washington.

11 sept. 2015, 10:54
This image released by Starpix shows Chris Martin, left, and Michael Stipe at the 12-12-12 The Concert for Sandy Relief at Madison Square Garden in New York on Wednesday, Dec. 12, 2012. Proceeds from the show will be distributed through the Robin Hood Foundation. (AP Photo/Starpix, Dave Allocca)

Le chanteur de R.E.M. Michael Stipe est en colère et l'a fait savoir sur le net. Il adresse un message clair à Donald Trump et à tous les politiques qui seraient tentés comme Donald Trump d'utiliser la musique de son groupe.

 

 

Le tweet à travers le compte du guitariste du groupe aujurd'hui séparé Mike Mill est explicite "Go f..k yourselves, the lot of you..." qui pourrait se traduire par quelque-chose du genre... "Vas-te faire voir ailleurs si je suis"... ou "Je te méprise méchamment", non en fait pour être honnête, Michael Stipe envoie l'homme d'affaires new-yorkais "se faire f...re, tous autant que vous êtes, pathétiques petits êtres affamés d'attention et de pouvoir..." et le texte continue dans un deuxième tweet. 

La chanson ou plutôt le tube utilisé est "It's the End of the World as We Know It (And I Feel Fine)", un hymne college-radio des années 1980 qui résume beaucoup de pans de l'histoire américaine sur un rythme rock rapide. Le rassemblement du Tea Party qui a eu lieu devant le Capitole à Wahington DC en présence de Donald Trump a donc été accompagné de cette chanson du groupe alternatif, progressiste et très opposé aux idées ultra-conservatrices de Trump et ses amis. R.E.M. s'est toujours placé du côté des minorités ethniques et sexuelles, Michael Stipe ayant courageusement porté les couleurs du militantisme homosexuel à une époque où peu d'artistes concernés osaient.

Si Stipe était on ne peut plus explicite, Mills a eu des termes un peu plus polis en expliquant que "personnellement, je pense que le clown orange (ndlr: en référence à la couleur des cheveux de Donald Trump) ferait n'importe quoi pour attirer l'attention et je déteste contribuer à lui en donner."

Autre artiste à être très malheureux de l'utilisation de sa musique, le co-fondateur du groupe Survivor Frankie Sullivan qui n'a pas accepté que l'ultra-conservateur et religieux Mike Huckabee qui a accompagné la triomphante employée municipale opposée au mariage gay Kim Davis à sa sortie de prison. "Je n'ai jamais donné l'autorisation à ce monsieur d'utiliser ma chanson..." rapporte le quotidien britannique The Independent.

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