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L'accord "Minsk 2", entre espoir et doute

diplomatie Le texte négocié entre dirigeants français, ukrainien et russe prévoit notamment un cessez-le-feu et la création d'une zone démilitarisée en Ukraine.

13 févr. 2015, 00:01
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Après seize heures de négociations particulièrement ardues, Angela Merkel et François Hollande ont arraché aux dirigeants russe et ukrainien une "déclaration de soutien" à un accord de règlement du conflit. Le principal mérite de ce texte, en tout cas pour les Européens qui veulent éviter "une guerre totale" , est le cessez-le-feu qui doit entrer en vigueur dimanche et fait espérer un répit dans l'escalade militaire. Pour le reste, il s'agit d'un accord fragile et incomplet, qui fait la part belle aux intérêts de la Russie en Ukraine.

Les deux parrains européens du processus de paix, la chancelière allemande et le président français, ne s'y sont pas trompés. L'accord de cessez-le-feu "ne garantit pas une paix durable... Tout peut encore se décider dans un sens ou dans un autre", prévient François Hollande. "C'est une lueur d'espoir, mais pas moins, pas plus" , a renchéri Angela Merkel, qui attend encore "que...

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