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Khashoggi: le crime exposé à l’ONU

Agnès Callamard a présenté son rapport d’enquête devant le Conseil des droits de l’homme à Genève.

27 juin 2019, 00:01
Agnes Callamard, left, UN Special Rapporteur on extrajudicial, summary and arbitrary executions, next to Coly Seck, President of the Human Rights Council, while presenting the main findings of the inquiry into the killing of Saudi journalist Jamal Khashoggi, during the 41th session of the Human Rights Council, at the European headquarters of the United Nations in Geneva, Switzerland, on Wednesday, June 26, 2019. (KEYSTONE/Magali Girardin) SWITZERLAND UN REPORT JAMAL KHASHOGGI

Au cours de ses huit minutes de présentation, hier devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, Agnès Callamard, rapporteure en charge des exécutions extrajudiciaires, a insisté sur les principaux points de son rapport publié la semaine dernière sur l’enquête autour de l’assassinat du dissident Jamal Khashoggi, en octobre, au consulat saoudien d’Istanbul. «Et d’abord», confiait peu avant Agnès Callamard, «la responsabilité de l’Etat saoudien» dans ce crime, qui a soulevé une indignation internationale, mais dont les conséquences sont en passe d’être surmontées par l’Arabie saoudite. «Ensuite, il n’y a pas eu d’enquête sur la chaîne de commandement» ayant conduit à cet assassinat, alors que son cerveau, Saoud al-Qahtani, proche conseiller du prince héritier Mohammed Ben Salman (MBS), n’a pas été inquiété. «Il est crucial que l’Arabie saoudite s’engage à faire plus», ajoute Agnès Callamard, dont le rapport n’est pas contraignant. Les représentants des 47 pays membres...

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