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Journées de deuil en Guinée

La junte tente d'imposer le silence après le massacre de lundi.

01 oct. 2009, 05:02

Rassemblements «subversifs» interdits, volonté de museler médias et opposition: la junte au pouvoir en Guinée tentait hier d'imposer le silence, deux jours après le massacre dans un stade de Conakry. Plus de 150 personnes ont été tuées par les forces de l'ordre au cours de ce tragique épisode.

«Il y a une volonté de faire taire toutes les contestations et arrêter tous ceux qu'ils estiment être les leaders de la manifestation» de lundi, a dénoncé hier Mamadi Kaba, président de la branche guinéenne de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (Raddho).

«Fauteurs de troubles punis»

«La répression dans le sang ne peut pas arrêter la volonté du peuple d'accéder à la démocratie», a-t-il dit à l'AFP depuis Conakry.

Mardi soir, lors d'une intervention à la télévision nationale, le chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, a décrété mercredi et jeudi «journées de deuil national»....

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