Rassemblements «subversifs» interdits, volonté de museler médias et opposition: la junte au pouvoir en Guinée tentait hier d'imposer le silence, deux jours après le massacre dans un stade de Conakry. Plus de 150 personnes ont été tuées par les forces de l'ordre au cours de ce tragique épisode.
«Il y a une volonté de faire taire toutes les contestations et arrêter tous ceux qu'ils estiment être les leaders de la manifestation» de lundi, a dénoncé hier Mamadi Kaba, président de la branche guinéenne de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (Raddho).
«Fauteurs de troubles puni...