Les ministres des Affaires étrangères de l'UE discuteront ce week-end d'un boycott de la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin pour protester contre la répression au Tibet. Les Vingt-Sept sont cependant divisés.
Plusieurs dirigeants des anciens pays communistes ont annoncé leur intention de ne pas se rendre à Pékin: le président tchèque Vaclav Klaus, le président estonien Toomas Hendrik Ilves et le premier ministre polonais Donald Tusk.
Le premier ministre britannique Gordon Brown s'est en revanche déclaré jeudi opposé à un boycott. «La Grande-Bretagne participera à la cérémonie d'ouverture», a-t-il annoncé au cours d'une conférence de presse à Londres en compagnie du chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy.
«Pas plus dalaï-lama que le dalaï-lama»
Les ministres chypriote et danois des Affaires étrangères se sont également prononcés hier contre un boycott. «Le dalaï-lama est contre un boycott (de l'épreuve), alors pourquoi devrais-je être plus dalaï-lama que le dalaï-lama lui-même?», a expliqué...