C’est un témoignage glaçant, qui éclaire d’une lumière crue les sévices subis par les défenseurs des droits de l’homme en Chine. Xie Yang fait partie des plus de 200 avocats et militants d’associations arrêtés ou interrogés lors du coup de filet qui a commencé le 9 juillet 2015. Après avoir été détenu au secret pendant six mois par des policiers politiques de la ville de Changsha, dans le centre du pays, il est toujours incarcéré et doit être jugé prochainement pour «incitation à la subversion», comme l’ont été plusieurs de ses confrères avant lui.
Xie Yang est le seul avocat arrêté i...