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«Je vais te torturer jusqu’à ce que tu deviennes fou»

Le régime communiste, qui veut occulter la face sombre de l’histoire du parti, intensifie la répression contre les voix hostiles.

06 févr. 2017, 23:31
/ Màj. le 07 févr. 2017 à 00:01
In this Sunday, Jan. 26, 2014 photo, Chinese policemen manhandle a foreign photographer, center, as he photographs Zhang Qingfang, lawyer of legal scholar and founder of the New Citizens movement Xu Zhiyong, speaking to the media near the No. 1 Intermediate People's Court, where Xu appeared for his verdict in Beijing. The government is intensifying efforts to control foreign media coverage of China, blocking websites, harassing reporters trying to cover trials of activists in Beijing and thwarting efforts by The New York Times to station new journalists on the mainland. (AP Photo/Andy Wong) China Journalists Under Pressure

C’est un témoignage glaçant, qui éclaire d’une lumière crue les sévices subis par les défenseurs des droits de l’homme en Chine. Xie Yang fait partie des plus de 200 avocats et militants d’associations arrêtés ou interrogés lors du coup de filet qui a commencé le 9 juillet 2015. Après avoir été détenu au secret pendant six mois par des policiers politiques de la ville de Changsha, dans le centre du pays, il est toujours incarcéré et doit être jugé prochainement pour «incitation à la subversion», comme l’ont été plusieurs de ses confrères avant lui.

Xie Yang est le seul avocat arrêté il y a près de 19 mois à avoir finalement pu rencontrer ses défenseurs – comme le prévoit la loi –, malgré les efforts des autorités pour l’en empêcher. Livrant un témoignage unique, il leur a décrit, au cours d’entretiens qui se sont déroulés début janvier, les tortures physiques...

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