Des voitures et des pneus incendiés, des encombrements cauchemardesques, des jets de pierres d’Israéliens noirs d’origine éthiopienne en colère auxquels répondent des tirs de grenades lacrymogènes de la police qui charge matraques en main: Tel-Aviv, Haïfa et une demi-douzaine de villes d’Israël ont pris, depuis mardi, des allures de champs de bataille, qui rappellent les images d’émeutes raciales dans le passé aux Etats-Unis.
Le bilan de cette «anarchie», selon l’expression d’un quotidien, est lourd: une centaine de blessés et d’arrestations, sans compter des dizaines de milliers d’automobilist...