"Je souhaite la victoire des rebelles syriens, que j'admire pour leur courage" : cette petite phrase du président Shimon Pérès traduit le changement de ton d'Israël. Il y a un mois encore, la discrétion restait de rigueur. Mais cette prudence n'est plus de mise.
Bachar el-Assad a été longtemps considéré comme un moindre mal. Officiellement, les deux pays sont en état de guerre. Mais la frontière sur le plateau du Golan conquis et annexé par Israël sur la Syrie est la plus calme de toutes depuis près de 40 ans. La coalition des opposants avec des islamistes, voire de sympathisants d'al-Qaïda é...