Les leaders des Vingt-Huit ont repris, hier soir, leur grand marchandage sur les nominations à plusieurs postes clés de l’Union européenne. Un scénario semblait avoir été bien réglé, avant d’être ouvertement battu en brèche par la plupart des chefs de gouvernement conservateurs et les quatre pays du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, République tchèque et Slovaquie): placer le social-démocrate néerlandais Frans Timmermans (photo Keystone), actuel premier vice-président de la Commission européenne, à la tête de l’exécutif communautaire.
Le choix du nouveau président de la Commission est centr...