Recep Tayyip Erdogan avait prévenu ses partisans en août 2017. «Si nous calons à Istanbul, nous trébucherons en Turquie. Mais si nous tenons fermement Istanbul, alors aucune force ne pourra nous détruire, ni en Turquie, ni dans le monde.» Il est encore beaucoup trop tôt pour prédire l’avenir politique du chef de l’Etat, au pouvoir depuis 17 ans, mais ses craintes se sont confirmées: hier soir, son Parti de la justice et du développement (AKP) a «calé» à Istanbul.
L’ancien premier ministre Binali Yildirim, candidat de l’AKP à la Mairie de la plus grande ville turque, a échoué face à l’...