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Ikea se défend d'un prétendu montage fiscal

Une "stratégie de planification fiscale agressive" de la part d'Ikea est dénoncée dans un rapport d'enquête par des eurodéputés verts. Le géant suédois affirme respecter la loi.

13 févr. 2016, 22:03
Ikea dément une planification fiscale "agressive".

Questionné sur cette affaire, le groupe a répondu: "payer ses impôts conformément aux législations nationales et internationales". "Nous tenons à continuer à développer nos activités en Europe et nous nous réjouissons d'échanger sur une harmonisation du système fiscal international".

"Au cours de l'exercice financier 2015, Ikea a payé des impôts pour un montant total de plus de 1,5 milliard d'euros (1,65 milliard de francs au cours actuel). Et sur les cinq dernières années, le total s'élève à environ 7,5 milliards d'euros".

Dans ce rapport est décrite l'une des techniques privilégiées de l'entreprise: chaque magasin de la chaîne suédoise procède au paiement de redevances ("royalties") à une filiale basée aux Pays-Bas qui joue seulement un rôle de "conduit". Les redevances entrent et sortent des Pays-Bas non taxées et aboutissent en grande partie au Liechtenstein.

Pays-Bas, Belgique et Luxembourg

Le texte montre, par ailleurs, "comment la multinationale s'est structurée pour soustraire à l'impôt plus d'un milliard d'euros ces six dernières années au détriment de divers pays européens", selon les élus au Parlement européen.

"Ikea a essentiellement utilisé des échappatoires fiscales qu'offrent les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg", écrivent-ils dans un communiqué. "La Commission européenne a pris bonne note de ce rapport et va l'étudier en détail", a pour sa part déclaré Vanessa Mock, porte-parole de la Commission, chargée des services financiers et de la fiscalité.

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