Mal rasé, le teint blafard, Harvey Weinstein émerge d’un 4×4 aux vitres fumées, ignorant les questions des journalistes venus constater sa disgrâce. Le producteur hollywoodien s’avance vers l’entrée du Precinct 1 (commissariat) de Tribeca, dans le sud de Manhattan, le pas mal assuré, plusieurs livres sous le bras, dont une biographie d’Elia Kazan, escorté de deux officiers de police du New York Police Department. Encore libre, mais plus pour longtemps, il est venu se livrer aux autorités.
Après un relevé d’empreintes digitales et la confiscation de son passeport, pour éviter toute fuite à l’étr...