Quel ado des années 1980 n'a pas eu sa période Keith Haring? A ce moment, les petits bonshommes de l'ami Keith étaient partout, dans les revues people et les galeries branchées, dans le métro et les cahiers d'écolier, ils dansent sur les pochettes de disque, s'agitent sur les affiches (souvenez-vous de celle du festival de Montreux), font irruption sur les t-shirts, les aimants, les tasses...
Les enfants adorent, les ados collectionnent. Depuis sa mort en 1990, Keith Haring et ses petits bonshommes ne se sont jamais vraiment démodés, mais il était temps de redécouvrir la modernité, la force et la pertinence de cette oeuvre si (trop?) commercialisée, emblème des années pop et de la bad painting et dont tant d'artistes sentent encore aujourd'hui l'héritage.