C’est face à une audience clairsemée que Juan Guaido s’est présenté, hier, dans la salle principale du Forum de Davos. A plus de 8000 kilomètres du Venezuela, dont il lui était interdit de quitter le territoire, le trentenaire est venu avec un message clair: demander de l’aide.
«Nous ne pouvons pas agir seuls», a martelé le président de l’Assemblée nationale, qui, le 23 janvier 2019, s’était autoproclamé président du Venezuela, en lieu et place de Nicolas Maduro. Si l’engouement fut immédiat – les premiers chefs d’Etat à le reconnaître le firent d’ailleurs à Davos –, l’essai peine à se transformer. Reconnu président par plus d’une cinquantaine de pays, Juan Guaido compte maintenant sur son passage dans les Alpes pour solliciter de nouveaux soutiens, et convaincre les décideurs économiques de miser sur lui.
«Trafic d’or»
«Vous avez l’opportunité de me parler aujourd’hui», invite-t-il sans détour, enjoignant les grands patrons à...