Interpol va chercher des proches de Maria, la fillette blonde aux yeux verts, trouvée le 16 octobre dans un camp de Roms à Farsala (centre de la Grèce). C'est ce qu'a annoncé mardi le secrétaire général de
l'organisation de coopération policière, Ronald Roble, en marge de son Assemblée générale à Carthagène, en Colombie.
"La première chose que nous ayons faite a été de prendre le profil ADN que nous avons reçu des autorités grecques afin de le comparer à nos bases de données. Il n'y a eu aucune coïncidence", a-t-il expliqué. Cette recherche s'effectue notamment à partir de ce profil de la fillette, âgée de 4 ou 5 ans, qui a été communiqué, via une notice jaune, à tous les pays membres d'Interpol.
Ronald Roble a précisé que l'organisme envoyait un "message aux pays membres pour qu'ils fassent la même chose". "Ensuite, nous leur demandons que si quelqu'un affirme être un parent de la fillette, qu'ils lui prennent le profil ADN pour l'envoyer à Interpol", a-t-il ajouté.
Interpol avait annoncé auparavant que les autorités grecques avaient demandé l'aide de l'organisation et que celle-ci mettrait son portail ADN à la disposition de tout pays membre dont un ressortissant revendiquerait une parenté avec la fillette inconnue.