Des ordinateurs inutilisables dans des grandes entreprises et des administrations, sur bornes automatiques de gares, des caisses de supermarchés et au sein des systèmes de contrôle de radioactivité de la centrale de Tchernobyl. En une poignée d’heures, hier, un virus baptisé «Petya» ou «NotPetya» a immobilisé des centaines de machines, exigeant le versement de rançons pour en rouvrir l’accès.
Aucun bilan chiffré n’était disponible en début de soirée. Un premier foyer a été localisé en Ukraine et en Russie, touchant localement des dizaines de grandes sociétés de toutes nationalités, dont des banques, mais aussi Mars, Nivea, Auchan et des sites gouvernementaux. Le programme a rapidement frappé des entreprises dans le reste de l’Europe, au Royaume-Uni, chez le géant de la publicité WPP, au Danemark, chez le transporteur maritime Maersk, et en France, chez Saint-Gobain notamment. «Par mesure de sécurité, afin de protéger nos données, nous avons isolé nos systèmes informatiques»,...