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Golden Globes: les stars d'Hollywood critiquent Donald Trump

La cérémonie des Golden Globes a viré au règlement de comptes des stars avec le nouveau président américain Donald Trump. Meryl Streep en tête a vertement critiqué le pensionnaire de la Maison Blanche. Ce dernier a répliqué sur Twitter comme à son habitude.

09 janv. 2017, 15:18
Meryl Streep s'en est pris au président élu.

Plusieurs membres éminents d'Hollywood, Meryl Streep en tête, ont profité de la cérémonie des Golden Globes dimanche pour dire leur hostilité à Donald Trump. Le président élu a répliqué en accusant l'actrice d'être le "larbin" d'Hillary Clinton. "Meryl Streep, une des actrices les plus cotées d'Hollywood, ne me connaît pas et m'a attaqué hier soir aux Golden Globes", a tweeté le milliardaire new-yorkais lundi à l'aube. "C'est un larbin d'Hillary qui est largement perdante".

 

L'actrice de 67 ans aux trois Oscars a notamment ironisé sur ce qui avait été pour elle la "performance" de l'année de M. Trump. Lors d'une réunion publique en novembre 2015, le candidat républicain avait alors imité Serge Kovaleski, un journaliste du New York Times qui souffre d'une maladie articulaire limitant les mouvements de ses bras.

 

Spirale de violence

Pour Meryl Streep, ce genre de débordement "s'immisce dans la vie de tout le monde, parce que cela autorise d'autres à faire la même chose". "L'irrespect amène l'irrespect. La violence incite à la violence", a-t-elle dit. "Et quand les puissants se servent de leur rang pour brutaliser les autres, nous sommes tous perdants".

Sur Twitter, M. Trump a rétorqué "pour la centième fois" qu'il ne s'était "jamais moqué" du journaliste handicapé. "J'ai montré comment il s'était 'incliné' quand il a changé entièrement une histoire d'il y a 16 ans écrite dans le but de me montrer sous un mauvais angle", a-t-il écrit. "Des médias juste encore plus malhonnêtes!"

Sans étrangers, la mort d'Hollywood

Meryl Streep a lancé aux spectateurs assis dans la salle qu'ils appartenaient "aux segments les plus diabolisés de la société américaine en ce moment". L'actrice, qui a reçu le prix Cecil B. DeMille pour l'ensemble de sa carrière, a aussi évoqué les origines très diverses des autres actrices nommées aux Golden Globes.

Une référence au discours de Donald Trump, qui s'en est très régulièrement pris aux médias, n'a jamais caché son mépris pour Hollywood et a notamment tenu des propos insultants vis-à-vis des Mexicains.

"Hollywood croule sous les gens venus d'ailleurs et les étrangers", a-t-elle poursuivi. "Si vous les mettez tous dehors, vous n'aurez plus rien à regarder que du football américain et des arts martiaux mixtes, qui ne sont pas de l'art".

Ironie sur l'absence de stars à son investiture

"Il y a des gens du monde entier dans cette salle (...) N'attendez pas du cinéma qu'il dresse des murs et des frontières", a renchéri un peu plus tard l'actrice française Isabelle Huppert, prix de la meilleure actrice dans un rôle dramatique. Le président élu a promis d'ériger un mur entre les Etats-Unis et le Mexique.

La première référence à l'homme d'affaires a été faite dans le registre de l'humour par le présentateur de la soirée, Jimmy Fallon. Mentionnant le film de Stephen Frears "Florence Foster Jenkins", qui évoque une très mauvaise chanteuse d'opéra, l'animateur a expliqué que "même elle" avait refusé de se produire lors de la cérémonie d'investiture de Donald Trump, le 20 janvier.

L'équipe de transition du président élu a en effet le plus grand mal à obtenir la présence de têtes d'affiches lors de ce grand raout, alors que Barack Obama avait réuni un aréopage de vedettes lors de ses deux cérémonies d'investiture.

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