Un tireur a ouvert le feu à plusieurs reprises lundi dans un immeuble de bureaux de la Marine américaine dans le quartier de Navy Yard à Washington.
Le bilan provisoire de la fusillade est de sept morts et cinq blessés, indique une source gouvernementale. La situation reste cependantmouvante et les vérifications se poursuivent, ajoute cette source.
La fusillade a eu lieu à 08h20 locales (14h20 en Suisse), a affirmé dans un communiqué l'US Navy. Selon elle, le tireur a fait feu à au moins à trois reprises dans l'un des immeubles de cette enceinte où travaillent quelque 3000 employés de la Marine américaine.
Dans un premier temps, la Marine a confirmé qu'une personne avait été blessée tandis que les médias, citant la police de Washington, faisaient eux état d'au moins quatre blessés, parmi lesquels un policier.
Les blessés seraient dans une condition "critique" a de son côté affirmé le journal "Washington Post" sur son site internet. "Les services de secours sont sur place", selon la Marine qui a ordonné aux employés du site de chercher "un abri sur place".
Un responsable de l'US Navy, interrogé par l'agence de presse Reuters, a confirmé plus tard qu'il y avait "plusieurs" morts et blessés, mais il n'a pas été en mesure de fournir un chiffre précis.
Le tireur, qui n'a pas encore été identifié, est sans doute retranché à l'intérieur d'un des bâtiments, a-t-il précisé.
Avions cloués au sol
Une équipe d'intervention du FBI a été dépêchée sur le site qui était survolé par des hélicoptères.
Le site de Navy Yard à Washington abrite le quartier général du Commandant des systèmes navals de la Marine américaine, chargé de la conception et de la construction des navires et sous-marins américains. Il abrite aussi la résidence du chef d'état-major de l'US Navy, l'amiral Jonathan Greenert.
Lundi en milieu de matinée (heure locale), plus aucun avion ne décollait de l'aéroport Ronald Reagan de Washington en raison de cette fusillade.
Les appareils à destination de l'aéroport, situé à quelques kilomètres du quartier de Navy Yard, pouvaient en revanche toujours atterrir, selon Chris Paolino, un porte-parole de l'aéroport.