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Frontières thaïlandaises renforcées après la disparition de l'ancienne Première ministre Yingluck Shinawatra

L'ancienne Première ministre Yingluck Shinawatra, dont le gouvernement a été renversé par un coup d'Etat militaire en 2014, ne s'est pas présentée à l'énoncé de son verdict. Les contrôles aux frontières ont été renforcés, et un mandat d'arrêt a été émis contre Mme Yingluck.

25 août 2017, 08:13
Le général Prayut Chan-O-Cha a fixé à dimanche la nouvelle date pour l'annonce du verdict de l'ancienne première ministre, dont le gouvernement a été renversé par un coup d'Etat militaire en mai 2014.

Le chef de la junte militaire en Thaïlande, le général Prayut Chan-O-Cha, a ordonné vendredi le renfort des contrôles aux frontières. L'ancienne Première ministre Yingluck Shinawatra ne s'est pas présentée à l'énoncé de son verdict.

"J'ai ordonné le renforcement des contrôles de sécurité", aux frontières mais aussi sur l'ensemble du territoire, a déclaré le général Prayut Chan-O-Cha devant la presse.

Un peu plus tôt, le juge en charge du dossier avait émis un mandat d'arrêt contre Yingluck Shinawatra. "Son avocat dit qu'elle est malade et demande de repousser le verdict. Le tribunal ne croit pas qu'elle est malade... et a décidé d'émettre un mandat d'arrêt", avait-il déclaré devant la presse venue en nombre assister à ce verdict sous haute tension à la cour suprême.

 

 
Le magistrat a fixé à dimanche la nouvelle date pour l'annonce du verdict de l'ancienne première ministre, dont le gouvernement a été renversé par un coup d'Etat militaire en mai 2014.

Mme Yingluck risque gros: dix ans de prison ferme si elle est reconnue coupable de négligence dans la gestion d'un programme de subvention aux riziculteurs par son gouvernement, vivier électoral de sa famille.

 

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