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France: Sarkozy juge le scrutin plus ouvert que jamais

Après son face-à-face mercredi soir avec François Hollande, Nicolas Sarkozy juge le scrutin de dimanche plus ouvert que jamais.

03 mai 2012, 10:23
Nicolas Sarkozy a jugé le débat de mercredi "fort", "respectueux" et "assez républicain".

Nicolas Sarkozy a estimé jeudi sur la radio RTL le résultat de l'élection présidentielle plus ouvert que jamais après son face-à-face de mercredi soir avec son adversaire socialiste François Hollande. Il a jugé ce débat "fort", "respectueux" et "assez républicain".

Le président sortant, dont les sondages prédisent jusqu'ici avec régularité la défaite au second tour, dimanche, avec 46 % à 47 % des voix seulement, veut croire à un impact sur l'électorat de cet échange de deux heures et demie, au cours duquel les deux candidats ne se sont pas ménagés.

"Je pense qu'il y aura un vote très important pour le second tour, je pense qu'il y a eu une audience très importante pour ce débat et bien fou celui qui peut dire qu'un débat qui se déroule devant peut-être plus de 20 millions de téléspectateurs n'a aucune importance", a-t-il dit.

"Jamais, je pense, une élection n'aura été aussi indécise et jamais les choses ne se détermineront autant au dernier moment", a-t-il ajouté. "Ça c'est vérifié au premier tour et vous verrez que ça se vérifiera aussi au deuxième tour", a-t-il encore dit.

Accusation lancée

Il a dit avoir pris plaisir au débat de mercredi soir et a estimé qu'il avait apporté "quelques éléments nouveaux" sur la personnalité des candidats et leurs projets.

"Je pense qu'il n'a pas abaissé la vie politique, qu'il a été fort, au sens où nous ne nous sommes pas fait de concessions excessives, mais qu'il a été en même temps respectueux", a-t-il dit. "Je pense que le débat a été assez républicain", a-t-il encore dit.

Tout au long du face-à-face, au cours duquel les deux candidats se sont rendus coup pour coup, Nicolas Sarkozy n'en a pas moins cessé d'accuser son adversaire de "mensonge", le traitant même à un moment donné de "petit calomniateur".

"Dans mon esprit, ce n'était pas une volonté d'insulter qui que ce soit mais de préciser les choses", s'est justifié le président-candidat sur RTL, qui a poursuivi à distance ce duel tandis que François Hollande était invité sur une autre radio.

Critique

"Je pense que c'est un homme habile mais qui a du mal à assumer une position et à s'y tenir", a-t-il déclaré de l'ancien premier secrétaire du PS.

Nicolas Sarkozy, critiqué sur son bilan tout au long du débat par François Hollande, a assuré que le plus difficile, pour lui, avait été de devoir se défendre à la fois d'avoir "fait des cadeaux aux riches" et de ne pas avoir baissé les impôts pendant son quinquennat.

Il a confessé avoir refait le débat pendant une partie de la nuit et nourrir deux regrets, dont celui qu'il n'ait pas été plus question d'international.

"Et puis (...) François Hollande m'a reproché l'augmentation de 35% de la dette de la France", a-t-il encore poursuivi. "Je ne lui ai pas dit, peut-être par une gentillesse cachée, que la dette du département de la Corrèze depuis cinq ans qu'il est président de la Corrèze, a augmenté de 42 %", a-t-il encore dit.

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