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France: Marine Le Pen ne veut plus que son père parle au nom du FN

Présidente du Front National, Marine Le Pen a déclaré dimanche souhaiter que son père ne puisse plus parler au nom du FN et être pour son exclusion du parti.

03 mai 2015, 11:20
Jean-Marie Le Pen s'est invité de manière impromptue à la tribune lors du rassemblement du FN pour le 1er-Mai. Sa fille n'a guère apprécié...

Marine Le Pen a déclaré dimanche souhaiter que son père ne puisse plus parler au nom du Front national. La présidente du parti a laissé entendre qu'elle était favorable à son exclusion à la veille de sa convocation devant une instance disciplinaire interne.

Le Front national réunit lundi un bureau exécutif pour décider d'éventuelles sanctions contre son président d'honneur Jean-Marie Le Pen, auquel il reproche notamment d'avoir réitéré ses propos sur les chambres à gaz nazies durant la Seconde Guerre mondiale, "détail" de l'histoire selon lui.

Jean-Marie Le Pen s'est aussi invité de manière impromptue à la tribune lors du rassemblement du FN pour le 1er-Mai, pour solliciter les acclamations des militants alors qu'il avait été tenu à l'écart.

Invitée dimanche à dire quelle sanction elle préconisait à l'encontre de son père, Marine Le Pen, qui lui a succédé à la présidence du parti, a répondu que la décision reviendrait au bureau exécutif mais elle a laissé entendre qu'elle était favorable à ce que Jean-Marie Le Pen ne soit plus membre du FN.

"Actes de malveillance"

"J'ai le sentiment qu'il ne supporte pas que le Front national continue à exister alors qu'il n'en a plus la direction. Je le regrette", a-t-elle dit au Grand Rendez-Vous Europe 1-iTELE-Le Monde.

"S'il veut conserver sa liberté de parole, c'est évidemment son libre choix, mais dans ces conditions, il ne faut pas que cela engage le mouvement politique", a-t-elle ajouté. "Je pense qu'il ne doit plus pouvoir parler au nom du Front national."

La présidente du FN a estimé que les multiples provocations verbales de son père constituaient des "actes de malveillance".

"Il aurait pu très bien être président d'honneur, il restera toujours le fondateur du Front national, il aurait pu prendre de la hauteur, se mettre en recul, il ne souhaite pas le faire, il est dans la provocation", a-t-elle dit. "Les derniers actes qui ont été les siens, (...) je les ressens comme une malveillance et à l'égard du Front national et à mon égard", a-t-elle dit.

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