Candidat, il vantait en 2017 le nucléaire comme «une énergie d’avenir». Devenu président, il fermait la centrale de Fessenheim, à proximité de Bâle, pour «réduire la dépendance» de l’atome au profit des énergies renouvelables. Désormais président et candidat, même s’il ne l’est pas encore formellement, Emmanuel Macron fait de «l’en même temps» énergétique pour décarboner la France.
Il annonce 50 parcs éoliens en mer d’ici 2050, mais surtout la construction de six nouveaux réacteurs et la mise à l’étude de huit autres. Du jamais vu depuis le général de Gaulle et Georges Pompidou, auxquels il a d’ailleurs rendu hommage dans son discours. Et surtout, un cas unique en Europe.
Revirement
«La décennie passée a été marquée par une période de glaciation suite au terrible événement à Fukushima». A Belfort, devant les «turbines Arabelle» que l’électricien français EDF s’est engagé à racheter au géant américain GE, Emmanuel Macron a proclamé...