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France: deuxième jour de garde à vue pour Nicolas Sarkozy

L'ancien président Nicolas Sarkozy est toujours en garde à vue ce mercredi, dans le cadre de l'enquête sur un possible financement libyen de sa campagne de 2007.

21 mars 2018, 08:48
A l'issue de cette garde à vue, susceptible de durer jusqu'à 48 heures maximum, Nicolas Sarkozy peut être remis en liberté, présenté à un juge en vue d'une éventuelle mise en examen ou convoqué ultérieurement.

L'ancien président français Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue mardi dans l'enquête sur un possible financement de sa campagne électorale victorieuse de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi. Cette garde à vue a repris mercredi matin.

L'ex-président est arrivé peu avant 08h00 dans les locaux de l'office anticorruption à Nanterre près de Paris, a constaté un journaliste de l'AFP. Mardi, son audition débutée dans la matinée avait été interrompue vers minuit.

A minuit, un journaliste de l'AFP avait aperçu la voiture de l'ex-chef de l'Etat sortant du parking des locaux de police. Il avait pu regagner son domicile, dans le XVIe arrondissement de Paris, selon Reuters.

 

 

Cette première audition de l'ancien chef de l'Etat (2007-2012) dans ce dossier tentaculaire, sur lequel les juges enquêtent depuis cinq ans, avait démarré mardi à 08h00 dans les locaux de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) à Nanterre, près de Paris.

Maximum 48 heures

A l'issue de cette garde à vue, susceptible de durer jusqu'à 48 heures maximum, Nicolas Sarkozy peut être remis en liberté, présenté à un juge en vue d'une éventuelle mise en examen ou convoqué ultérieurement.

Les juges s'intéressent à des flux financiers impliquant des protagonistes liés au régime de l'ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi. D'anciens dignitaires de Tripoli et un intermédiaire franco-libanais, Ziad Takkiedine, ont évoqué la thèse de versements au profit de la campagne de Nicolas Sarkozy. D'autres responsables libyens ont démenti. L'ancien chef de l'État rejette ces accusations.

Très proche de lui, le député européen Brice Hortefeux, qui fut ministre de l'Intérieur durant son quinquennat, entendu en audition libre, a pour sa part quitté les locaux de l'OCLCIFF peu avant 23h30 à l'arrière d'une berline noire aux vitres teintées, a constaté un journaliste de l'AFP. Dans la foulée, il s'est exprimé sur Twitter: "Témoignant lors d'une audition libre, les précisions apportées doivent permettre de clore une succession d'erreurs et de mensonges".

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